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LA SURVACCINATION : UN BIEN OU UN MAL

 

Les Anglais et les Américains mettent le doigt là où ça fait mal. Le lobby vétérinaire est mis sur la sellette. Une fois n’est pas coutume.

Le Français, génétiquement râleur par tradition, ne s’est absolument pas penché sur un problème qui loin de protéger nos compagnons serait néfaste à la grande majorité d’entre eux et, de plus, nous permettrait de faire de sérieuses économies.

Les source sont vérifiables puisque émanant de MOUZON (de) : J.Am.Vet.Med ;Ass., 224, 1, 2003.

Débat UK/USA : Vaccinons-nous trop nos compagnons ?

Un comité d’une trentaine de vétérinaires Britanniques vient de signer une lettre, afin d’avertir les propriétaires de chiens et de chats, qu’ils dépensent chaque année des dizaines de millions de Livres en vaccins inutiles et parfois dangereux.

D’après ces vétérinaires, l’immunité procurée par la vaccination dure bien plus longtemps que la durée indiquée (un an généralement). Il s accusent l’industrie pharmaceutique vétérinaire de « tromperie, fraude par omission et dol ». De nombreux vaccins dont ceux prescrits contre la maladie de carré, la fièvre féline et la parvovirose sont efficaces plus d’un an, parfois même… à vie. De plus, dans cette lettre, ils dénoncent les risques liés aux évènements post vaccinatoires, tels que les troubles auto-immunitaires, les infections passagères et même des risques de cancer chez le chat !

Les tests sur les animaux.

Mais les compagnie pharmaceutiques vétérinaires affirment de leur côté qu’à cause d’un manque de moyens dans leurs recherches, un vaccin ne peut garantir une immunité que pour une période limitée, généralement d’un an. Les industriels soulignent que même s’ils testent les animaux sur un an ou deux afin de leur donner une couverture immunitaire minimale, il est difficile de pratiquer des tests plus longs, par exemple tout au long de la vie de l’animal vacciné.

Pour prouver que l’immunité peut durer trois ou quatre ans, il faudrait garder les animaux pendant des années afin de les suivre et de les tester régulièrement. Un porte parole d’Intervet – un des plus grands groupes mondiaux – a déclaré à la BBC : « Nous basons nos recommandations sur la science, et à l’heure actuelle, la science nous dit que nous ne savons pas combien de temps dure l’immunité d’un individu en particulier. Nous savons, en revanche, que certains animaux ont besoin d’être vaccinés plus souvent que d’autres, et les recommandations relatives à nos vaccins se basent sur ces animaux là. »

Avec un coût de vaccination de 20 à 40 livres (30 à 60 €) et portant sur 13 millions de chats et de chiens britanniques, les vaccins représentent pour l’industrie pharmaceutique vétérinaire un chiffre d’affaires de plusieurs dizaines de millions d’Euros par an.

Aux USA parallèlement :

Aux Etats-Unis, le débat sur le rythme des vaccinations fait rage au sein de la communauté scientifique américaine. Les auteurs de l’enquête, publiée par l’Association Américaine Médicale Vétérinaire, ont mesuré le taux d’anticorps chez des chiens ayant reçu des vaccins contenant les valences suivantes : Maladie de Carré, adénovirus canin 1 (CAV1), adénovirus canin 2 (CAV2), parvovirus et para influenza canine (CPIV). Ils ont observé que la durée de protection de ces vaccins atteignait ou dépassait les 48 mois chez la majorité des chiens. Là aussi, le rythme de vaccination annuel est remis en cause.